La BISE, c'est la Bonne Initiative de la Semaine !
L'objectif ? Mettre en avant des start-ups / des entrepreneurs qui innovent, au service de la transition ! 🌱
Futurs proches c’est un atelier de co-écriture afin de reconnecter les individus à leur créativité pour imaginer un futur désirable et soutenable.
Entretien avec Alexis Louat – Facilitateur de l’atelier et membre du Conseil d’Administration de futurs proches 👋🏻
💭 En quelques mots, pouvez-vous me présenter futurs proches ?
Futurs proches est né en 2020 à Lausanne. C’est un atelier de 3h autour de la rédaction d’un imaginaire collectif. Nous comptons aujourd’hui une soixantaine d’animateurs en Suisse et en France qui animent des ateliers pour le grand public, des entreprises et dirigeants et des associations.
Ce qui nous anime est au mieux décrit dans notre raison d’être pour laquelle nous avons fait un travail collaboratif. La voici :
Permettre à toutes et tous de réinvestir son pouvoir d'imagination pour ouvrir ensemble des futurs désirables, pluriels, alternatifs et soutenables.
Pour voir advenir un monde dans lequel les utopies écologiques, sociales et démocratiques imaginées aujourd'hui seront les évidences partagées de demain.
Nous souhaitons que tout le monde soit moteur de cette démarche. Il existe un réel besoin d’imaginaires pour aller à contre-courant des visions dystopiques que l’on rencontre aujourd’hui. La rédaction de futurs alternatifs, soutenables et désirables permettrait de leur donner une certaine forme concrète dès aujourd'hui, en la marquant dans nos esprits. Nous croyons en effet en l'importance des récits et de leur impact de mobilisation : pour pouvoir agir sur le monde il faut d’abord le penser !
Nos valeurs tournent autour de cette raison d’être. Dans la dimension de l’utopie, il y a cette recherche de bien commun et de désirabilité. Par ailleurs, nous cherchons par l’écriture, à cultiver cette approche du collaboratif, du faire-ensemble, qui est pour nous essentielle et qui ressort d’ailleurs souvent dans les récits. Et enfin, cet imaginaire reste ancré dans la réalité en se plaçant dans les limites planétaires. En se laissant surprendre pour accueillir l’imprévu à venir, nous restons un pied dans le réel pour éviter d’aller dans des récits qui empêcheraient complètement de se projeter.
✍🏼 Comment animez-vous vos ateliers ?
Il existe une multitude de sujets sur lesquels nous pouvons travailler. Nous allons souvent dans le sens de l’écologie, mais touchons également à d’autres dimensions importantes comme le social avec des thèmes autour du genre par exemple.
Au début de l’atelier, nous posons un certain cadre qui s'ancre dans la réalité d'aujourd'hui en restituant les faits historiques, un cadre géographique et nous intégrons les limites planétaires pour l’imaginaire futur. Puis, nous laissons place à la créativité. Ici, les idées peuvent partir dans toutes les directions. Les participants gardent cependant en tête l’objectif final qui est d’écrire un texte. Ceux-ci varient énormément suivant les ateliers, sur la forme, le contenu et les imaginaires. Ils peuvent même être éloignés du sujet de départ !
L’objectif, ce n’est pas de réfléchir au comment et pourquoi, mais plutôt de visualiser le cap, l’idéal à atteindre. Par exemple, si nous faisons un atelier autour du sujet du plastique, nous présenterons le sujet de manière à ce qu’ils se projettent dans une société où le zéro-plastique est déjà réel. Comment est-ce qu’on en est arrivés là ? Là n’est pas la question, mais plutôt comment est-ce que vous vous imaginez cette société-là ?
Nous avons aujourd’hui plus de 200 récits qui sont disponibles sur notre site. Par ailleurs, nous continuons à réfléchir sur différentes manières de valoriser ces récits à travers des podcasts et du graphisme. Un autre projet de recherche émane de ces récits lorsque l’on cherche à faire un vrai travail sémantique : ‘Quels sont les mots qui ressortent le plus souvent ?’. Tout cela est une mine d’or d’exploitation pour le futur !
🔍 Avez-vous identifié certaines limites ?
Nous avons déjà rencontré des participants qui avaient du mal à rentrer dans cette dimension de l’imaginaire, mais ils finissent toujours par y arriver. Je pense qu’il est important aussi de rendre compte de nos propres limites mentales qui nous empêchent d’imaginer. Oser sortir de ses propres schémas de pensée figés.
Par ailleurs, bien qu’il y ait un rendu concret avec la rédaction d’un texte, nous n’avons pas dans le cadre de l’atelier un passage à l’action pour mettre en œuvre ces imaginaires. Cependant, écrire ces possibles réalités, désirables et positives, est déjà leur donner vie. Du mouvement, même intérieur, se crée.
🎯 Comment est-ce que vous voyez l’atelier dans 10 ans ?
A vrai dire, nous espérons ne plus exister, car nous espérons que l’on n’aura plus besoin de nous. Notre objectif ultime, c’est que cette manière de voir le futur soit intégrée dans notre vie courante, qu’il puisse y avoir des ateliers partout, intégrés dans la culture populaire. Que dans notre façon d’animer des soirées entre amis, nous ayons acquis cette intégration de la créativité des imaginaires où l’on puisse rêver. Notre souhait ultime est bien sûr que ces récits passent de l’imaginaire au présent.
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article !
👉 Lien vers le site internet de futurs proches, c'est ici !
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